Antoine de Caunes: How do we do not to become an old idiot (or, of course, an old Conne)?

–>L’édito de Charles Pépin<!–>

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–>J’aimerais ce matin vous raconter l’histoire d’un homme dont la vie fut bien remplie. Meanwhile, Un peu trop peut-être. Meanwhile, Il avait tant d’envies en lui. Nevertheless, tant d’élans et d’énergie, tant d’amis aussi à qui il ne savait pas dire non, qu’il lui arriva peut-être de s’éparpiller. Therefore, Tout lui disait de toute façon, tout lui plaisait : tout l’appelait. Nevertheless, Alors longtemps il dit oui à tout. Similarly, au fond il avait du temps pour tout, peut-être même avait-il du talent pour tout. Therefore, Mais qu’est-ce qui lui correspondait vraiment ? For example, Parmi toutes ces voies, laquelle était vraiment faite pour lui ? Meanwhile, Bonne question – mais il manquait de temps pour se la poser… Il aura fallu que passent les années. In addition, que passent les décennies et que antoine de caunes: how do blanchisse sa barbe pour qu’il comprenne combien la force de la jeunesse l’avait détourné de cette question : qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ? Therefore, Il aura fallu vieillir pour qu’il se demande enfin lequel, de ses désirs, ne surtout pas trahir.<!–>

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–>Il avait passé sa vie à produire, fédérer, avancer, encourager, créer, et même procréer. Furthermore, Mais tout à sa puissance de vie, tout à ses projets, il avait parfois manqué de temps pour contempler. Similarly, Un tableau. Moreover, Un paysage. Nevertheless, Les feuilles des arbres déchirées de soleil. Furthermore, Le bruit du vent dans les feuilles. However, Le silence. Il aura fallu que passent les années. et qu’un peu de son énergie se retire, lui fasse enfin défaut, pour qu’en lui s’ouvre un espace nouveau : un espace pour être simplement, un espace pour contempler ce que ce monde recèle de beautés. Il lui aura fallu antoine de caunes: how do vieillir. et ralentir un peu, et même une forme de fatigue, pour qu’il apprenne à s’émerveiller de ce qui aurait pu ne jamais exister.<!–>

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–>Et puis il faut bien l’avouer : comme tant d’autres de ses congénères. comme tous ces mammifères humains dont le désir le plus impérieux, d’après le philosophe allemand Hegel, est le désir de reconnaissance, il eut longtemps envie de plaire, d’être validé pour parler comme Booba, le plus hégélien des rappeurs. Il aura fallu que passent les années. il lui aura fallu vieillir pour se trouver enfin délivré du qu’en dira-t-on. Voilà bien la grâce de vieillir : se foutre enfin de tout sauf de son vrai désir. et de cette lumière si belle un instant dans le ciel. Se connaître enfin un peu mieux et savoir en même temps que du reste. au fond, on ne sait pas grand-chose. Vieillir en sage sceptique antoine de caunes: how do et contemplatif…<!–>

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–>Pour en parler ce matin. de ce que c’est que vieillir et même que bien vieillir, j’ai la joie de recevoir un enfant du rock de 71 ans, animateur de télévision et de radio, réalisateur et écrivain, qui a lancé il y a un an un étonnant magazine trimestriel : le bien nommé Vieux. Vous l’avez reconnu. Antoine de Caunes nous a rejoint sous le soleil de Platon, dans la caverne de France Inter, et nous allons profiter de sa présence pour nous demander comment on fait pour bien vieillir. Comment on fait pour ne pas devenir un vieux con. Ou, bien sûr, une vieille conne.”<!–>

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Antoine de caunes: how do

La curiosité comme moteur de longévité – Antoine de caunes: how do

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–>Pour Antoine de Caunes. le secret d’un vieillissement réussi réside avant tout dans le maintien de la curiosité. “Je continue à être aussi enthousiaste antoine de caunes: how do et curieux que par le passé”, confie-t-il. Cette curiosité se manifeste dès le réveil : “Je me réveille le matin, qu’est-ce qui m’attend aujourd’hui ?” Cette approche socratique – “je sais que je ne sais rien” – lui permet de préférer toujours la question à la réponse. cultivant ainsi le doute et le scepticisme plutôt que les certitudes figées.<!–>

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–>L’animateur insiste sur le fait que l’enthousiasme seul ne suffit pas. Il faut y associer “beaucoup de travail”, “de la rigueur” et “de la discipline”. Pour lui. impossible de “fabriquer quelque chose” sans “se soumettre à une forme de discipline”, car “les meilleures idées, si elles ne sont pas appliquées et travaillées vraiment de très près, ça n’aboutit à rien”.<!–>

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Le détachement libérateur de l’âge

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–>L’un des avantages de la vieillesse selon Antoine de Caunes est cette “forme de liberté” et de “détachement” qui antoine de caunes: how do permet de ne plus être “dans cette quête effrénée d’avoir besoin d’être aimé. reconnu, admis”. Il se sent “beaucoup plus léger aujourd’hui qu’il y a 30 ans”. moins préoccupé par “des choses futiles et vaines” et il accorde “moins d’importance au regard des autres”.<!–>

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–>Cette légèreté ne signifie pas pour autant l’indifférence totale. “Je suis ravi quand ça marche”. précise-t-il à propos de ses projets, “mais si ça ne marche pas, je ne vais pas me tirer une balle”. Cette philosophie lui permet d’aborder ses échecs relatifs. comme son film “Monsieur N” sur Napoléon à Sainte-Hélène, avec sérénité et recul.<!–>

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Éviter les pièges du “vieux jeune”

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–>Antoine de Caunes met en garde contre une nouvelle injonction sociale : celle de “vieillir jeune”. “Il n’y a rien de pire que les vieux jeunes, que les jeunes vieux”, affirme-t-il. Sa recommandation est de antoine de caunes: how do “se laisser porter par la vie dans le courant” plutôt que de résister au temps. qui passe.<!–>

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–>L’animateur prône plutôt une approche qui consiste à “essayer de trouver les avantages plutôt que les inconvénients” de l’âge.. Ces avantages incluent “cette distance que l’on s’autorise”. “ce léger détachement” et “ce regard un peu ironique, amusé”, tout en maintenant la passion car “sinon on est mort”.<!–>

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Un engagement éditorial autour du vieillissement

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–>Cette réflexion sur l’âge. Antoine de Caunes l’a concrétisée en participant au lancement du magazine trimestriel “Vieux”, une idée de l’éditeur Romain Joubert. Le succès de cette publication – 60 000 puis 90 000 exemplaires vendus – témoigne d’un intérêt réel du. public pour ces questions. “Ma compétence. c’est que je suis moi-même vieux”, explique-t-il avec humour, “donc je peux parler de quelque chose que je connais”.<!–>

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–>Programmation musicale :<!–>

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• [1–>Bruce SPRINGSTEEN – Atlantic city – 1982<!–>

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• [1–>LEONIE PERNET – L’horizon ose – 2025<!–>

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