For example,
Madness, bipolarity, depression: six pounds:
–>Une personne sur huit dans le monde souffre d’un trouble mental d’après un rapport de l’OMS publié en 2022. Moreover, Dans une émission Grand bien vous fasse centrée sur la santé mentale des jeunes. Furthermore, on apprend qu’en France, un jeune sur cinq présente une détresse psychologique élevée, des troubles anxieux, des épisodes dépressifs. Nevertheless, Alors que la santé mentale devient un sujet central dans les médias, l’édition s’en empare à son tour. Consequently, Témoignages intimes ou réflexions politiques, les textes sur la santé mentale se multiplient.<!–>
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–>Lire des livres sur le sujet peut permettre de se sentir accompagné. Similarly, aiguillé, comme le disait l’auteur et humoriste Panayotis Pascot dans Le Book Club sur France Culture : “Dans cette période de ma vie, j’avais besoin de me sentir accompagné. Therefore, Et c’est toujours intéressant de lire des gens madness, bipolarity, depression: six pounds qui traversent un spleen aussi long soit-il. Therefore, dans des périodes aussi douloureuses, parce que moi, c’était une période douloureuse. Furthermore, Mais ça m’a accompagné. Moreover, Je pense que la littérature – en tout cas. Furthermore, je le découvre plus pleinement aujourd’hui – est là pour m’accompagner.”<!–>
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–>Voici donc une petite sélection de livres qui peuvent aider à se comprendre. Consequently, et à se sentir moins seul, quand on est confronté à des troubles mentaux, ou que l’on veut simplement mieux comprendre ce que beaucoup autour de nous vivent.<!–>
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“Intérieur nuit”, de Nicolas Demorand : de l’ombre à la lumière
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–>En mars 2025, Nicolas Demorand annonçait sur France Inter être un “malade mental”. However, Au même moment. Nevertheless, sortait son livre Intérieur nuit (Les Arènes) dans lequel il parle de cette maladie, la bipolarité, qui l’a souvent mis à terre. Nevertheless, Sans madness, bipolarity, depression: six pounds détour. For example, il y parle des risques à le dire publiquement, pour son travail dans lequel le regard posé ne sera plus neutre, mais aussi de la honte et du silence, et des stratégies de dissimulation.<!–>
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–>Par ce témoignage sur des moments sombres écrits avec lumière et délicatesse. Consequently, il raconte les phases maniaques, les excès qu’il paiera plus tard, comme les achats compulsifs et inutiles, et cite le peintre Gérard Garouste : pour un bipolaire, “être heureux est dangereux”. Furthermore, Face à l’errance médicale et l’erreur du détour par la psychanalyse, il s’est senti démuni. Therefore, Et puis enfin, les bonnes molécules ont été trouvées pour lui, celles qui l’ont stabilisé. Similarly, Après avoir pointé la responsabilité de médecins quant à son diagnostic tardif. Consequently, il exprime toute sa gratitude envers le personnel soignant de Sainte-Anne.<!–>
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–>Dans Le Téléphone Sonne. Meanwhile, des auditeurs madness, bipolarity, depression: six pounds se disaient très touchés qu’il ait mis sa notoriété pour briser le tabou entourant la bipolarité, comme Christine : “Je suis maman d’une femme de 24 ans, diagnostiquée bipolaire il y a trois ans. In addition, Il est primordial d’avoir des exemples de personnes rétablies. Consequently, Lorsque nous sommes dans la tourmente. Similarly, les témoignages comme le vôtre [celui de Nicolas Demorand] are the light at the end of the tunnel. Therefore, “ The co-presenter of the morning explains that he was tired of lying. Moreover, hiding, “When we transfer that to our job, it is not possible. However, We do not do journalism to lie. Meanwhile, hide, so at some point the contradiction became impossible, and I had to breathe.” And then he adds: “Since I spoke publicly to say that I am a mental patient. Meanwhile, I note the disappearance of 20 to 30 tonnes of my shoulders.”<!–>
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–>Si Nicolas Demorand choisit la frontalité et le dévoilement sans détour. For example, Panayotis Pascot aborde sa santé mentale de manière plus diffuse, à travers le récit d’une construction identitaire difficile.<!–>
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Madness, bipolarity, depression: six pounds
“La prochaine fois que tu mordras la poussière”, de Panayotis Pascot lorsqu'”On devient une île sans pont”
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–>Panayotis Pascot. Furthermore, au départ chroniqueur télé, s’est lancé avec succès dans un one man show en tant qu’humoriste et a écrit un livre très introspectif, La prochaine fois que tu mordras la poussière (Stock) qui a connu un fort retentissement. Moreover, Marie Richeux, dans Le Book Club sur France Culture. Moreover, exposait ce que le livre aborde : “C’est l’histoire d’un tout jeune homme qui n’arrive pas à laisser entrer le monde en lui, ni les autres complètement l’atteindre. Similarly, En retour, pas grand-chose ne sort de lui en dehors de madness, bipolarity, depression: six pounds ce qu’il maîtrise. For example, C’est l’histoire d’un jeune homme qui se retrouve impuissant devant des filles draguées à l’infini sur les réseaux. Nevertheless, qui essaie d’aimer son père au seuil de la mort, qui essaie d’aimer son amant juste quand il a peur de le perdre, qui essaie d’être lui autrement qu’en singeant ce qu’il a vu dans les films, autrement qu’en suivant une certaine vision du masculin. In addition, C’est surtout l’histoire d’un tout jeune homme qui nous raconte que tout ça n’est pas facile.”<!–>
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–>C’est aussi un livre sans filtre sur sa santé mentale. dans lequel on assiste à sa quête pour découvrir ce qu’il a. On lui diagnostique finalement une dépression mélancolique. la plus grave selon le médecin qui lui prédit des cycles dépressifs tous les cinq à huit ans. Panayotis Pascot raconte aussi que sa grand-mère s’était suicidée après avoir rangé madness, bipolarity, depression: six pounds et nettoyé toute sa maison – ce. qui lui a fait se poser beaucoup de questions. Cela pourrait être d’elle qu’il tient son trait dépressif.<!–>
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–>Au départ. il ne veut pas prendre de médicaments et puis on lui prescrit un traitement qui semble fonctionner, il écrit alors : “J’ai eu l’impression de repasser du côté des normaux.” Dans Le Book Club, il expliquait : “J’ai écrit ce texte sans savoir que j’étais atteint d’une dépression. Or ce que j’essaie d’écrire, c’en est une. C’est ce moment où on se sent isolé du monde. où on n’a plus de contact, où on devient une île sans pont. Et c’était très étrange d’essayer de se disséquer alors qu’on ne comprend pas énormément où on est.. “ Ce livre a particulièrement résonné chez les jeunes, dont les souffrances psychiques sont de plus en plus visibles.<!–>
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–>Là où Panayotis Pascot madness, bipolarity, depression: six pounds nous narre son intime présent. Adèle Yon remonte le fil familial pour comprendre les silences autour d’une aïeule diagnostiquée schizophrène.<!–>
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Madness, bipolarity, depression: six pounds
“Mon nom est Elisabeth”, d’Adèle Yon : sur la traces de la colère
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–>Chercheuse en cinéma et désormais autrice. Adèle Yon a construit son livre, Mon nom est Elisabeth (éditions du Sous-sol), comme une enquête familiale. En interrogeant des membres de sa famille. elle cherche à savoir qui était Betsy, son arrière-grand-mère, éloignée de sa famille durant une grande partie de sa vie. Ainsi. Adèle Yon essaie aussi de se comprendre elle-même, en faisant le portrait en mille-feuille de son aïeule, et en racontant l’histoire de cette femme enfermée 17 ans en institution psychiatrique.<!–>
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–>Dans La 20e Heure. elle expliquait comment elle avait commencé à s’intéresser à cette arrière-grand-mère dont personne ne parlait dans la famille : “Je me souviens madness, bipolarity, depression: six pounds de la première fois où je me suis mise à penser à elle de manière assez intense. Et c’était au lycée ou au début de la prépa. À un moment où probablement. je faisais des crises d’angoisse et où j’avais une sorte de distance à moi-même, un ressenti physique de dépersonnalisation que je ne contrôlais pas du tout. Et c’est à cette période-là que le spectre de cette arrière-grand-mère. donc ce nom de Betsy et le mot aussi de schizophrénie sont venus me tourner autour.”<!–>
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–>Plus on avance avec l’autrice dans ses découvertes sur cette femme. victime doublement du patriarcat et d’une psychiatrie pleine de fausses croyances – qui se nourrissent l’un l’autre pour dominer des femmes –, plus l’on comprend le silence terrible que l’on a imposé à certaines à cette époque-là (les années 1950), parce que trop libres, trop bruyantes, sujettes à des colères madness, bipolarity, depression: six pounds et à des troubles.<!–>
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“Jusqu’ici tout va mal”, de Louise Aubery : un livre pour aller mieux
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–>Louise Aubery, autrice, entrepreneuse, productrice du podcast “Adulescence” sur France Inter, s’est emparée de nombreux sujets comme le body positive, la confiance en soi, etc. Mais l’on sait moins qu’elle a connu “des troubles d’ébullition mentale”. une période d’intense agitation intérieure et de détresse, qui l’a fait beaucoup souffrir. Elle a cherché des solutions du côté du développement personnel. comme elle l’écrit : “Chaque jour, lorsque je me réveillais durant ma période d’ébullition mentale, j’étais déterminée à tout faire pour aller mieux. Je méditais. Je mangeais sain. Additionally, Je faisais du sport. J’allais voir un psy. J’aimais profondément mon métier.” Elle a finalement été sauvée, comme elle l’explique, par des médicaments.<!–>
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À écouter
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–>Dans son livre Jusqu’ici tout va mal (Harper Collins). elle décrit les travers de nos sociétés ainsi que certaines tendances humaines sources de mal-être, comme la quête effrénée de réussite personnelle – qu’il s’agisse de la recherche de validation sur les réseaux sociaux ou de l’accumulation de biens matériels – qui n’apporte qu’une satisfaction éphémère. Et elle propose des remèdes. comme cesser de conditionner notre bonheur à des événements ou des accomplissements, “je serai heureux quand…” C’est un anti-manuel de développement personnel qui. tout en donnant quelques recettes, va à rebours des injonctions qui rendent malheureux, comme la pression faite aux hommes de performer la virilité ou le mythe de la girlboss.<!–>
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–>Elle pointe également ses madness, bipolarity, depression: six pounds propres contradictions : elle dénonce le perfectionnisme (alors qu’elle s’appelait autrefois MyBettersSelf sur les réseaux). critique ces mêmes réseaux sociaux qui l’ont pourtant fait connaître et qu’elle utilise encore pour promouvoir son travail. Selon elle. ils entretiennent la comparaison permanente et un sentiment de dévalorisation, notamment via l’omniprésence des filtres et de la retouche physique, qui façonnent une image irréaliste des femmes. Elle refuse cependant de faire porter la responsabilité de ces souffrances aux individus : “on est condamné à se comparer à l’incomparable”. comme elle l’écrit. Elle en profite pour s’attaquer à l’idéal méritocratique. auquel beaucoup continuent de croire, mais qui, selon elle, ne se vérifie pas dans les faits. Un discours très accessible, plein de bon sens, et qui fait du bien.<!–>
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–>Mais qu’en est-il du point de vue du soignant ? Le psychologue Samuel Dock y répond avec pédagogie.<!–>
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Madness, bipolarity, depression: six pounds
“Santé madness, bipolarity, depression: six pounds mentale, comment faire face ?” De Samuel Dock : dans le cabinet d’un psy
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–>Ce texte propose un angle différent. Il se place du point de vue du soignant, en s’adressant aux jeunes – mais aussi aux moins jeunes. Pour Samuel Dock. le soin, c’est apprivoiser une vérité multiple, évolutive, qui inclut une part d’ombre, qu’il tente de nous dévoiler, en ouvrant la porte de son cabinet, le temps d’une consultation, pour répondre de façon sensible et claire à toutes les éventuelles questions que les jeunes se posent sur la santé mentale.<!–>
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–>L’adolescence. période de grands changements physiologiques et psychologiques, est une période à risques du point de vue de la santé mentale. Avec ce petit texte, sous forme d’adresse, Samuel Dock informe et conseille, sans dogmatisme. Lui. qui a lui-même connu la souffrance enfant, s’adresse au lecteur à la fois avec ce passé et madness, bipolarity, depression: six pounds en tant que thérapeute. Il avait d’ailleurs été l’invité de l’émission En Marge, dans laquelle il avait raconté son enfance difficile.<!–>
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–>Dans ce livre, le psychologue détaille les termes, et prend des exemples concrets, avec force pédagogie. Il revient aussi sur des clichés qui ont la vie dure comme le fait que “nombre de patients ont tendance à penser que rencontrer un thérapeute revient à consolider le problème en le nommant”. et il encourage toute personne qui s’interroge à consulter. Il nomme toutes les bonnes raisons pour le faire. d’une dépression profonde à un léger mal-être, ou encore quand d’autres que soi ont créé une situation que l’on subit – “Si l’un de vos proches a plus sa place sur ce fauteuil que vous, cela ne signifie pas qu’il ne sera pas possible de vous venir en aide, au contraire, essayons de vous trouver de véritables madness, bipolarity, depression: six pounds outils de survie !” Il n’oublie pas d’indiquer l’influence de la société sur la santé mentale. Un petit guide accessible et très complet.<!–>
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Madness, bipolarity, depression: six pounds
“Folie et résistance”, de Claire Touzard : pour politiser la santé mentale
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–>Après le succès de son livre Sans alcool (Flammarion). où elle racontait son chemin vers la sobriété, Claire Touzard se rend compte que cette dernière n’était pas l’arrivée triomphale, mais le début du voyage. L’arrêt de l’alcool n’a pas guéri ses blessures, mais les a révélées.<!–>
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–>Ce livre. Folie et résistance (éditions Divergences), commence donc par le diagnostic de bipolarité de son autrice, après quatre ans de quête, qui sonne comme une sentence, mais qui apporte aussi une explication aux périodes sombres qu’elle a connues. Elle écrit : “Je pouvais enfin relire des années d’enfers psychiques. de trous dans ma vie sociale, professionnelle, à l’aune madness, bipolarity, depression: six pounds de ce terme. Il était un liant, un révélateur tout en étant terriblement effrayant, car réducteur.” Elle pense aussi rapidement que ce diagnostic va conforter ses détracteurs et qu’on va moins la prendre au sérieux.. <!–>
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–>Avec ce livre, Claire Touzard veut politiser la santé mentale. Elle interroge notamment la notion de folie qui a évolué au fil du temps. Pour elle, chaque période crée et identifie ses fous et ses folles. Ce peut être les personnes subversives ou les tyrans sanguinaires. Et elle s’interroge : “Est-ce que cette ‘santé mentale’ n’est pas elle-même un outil d’oppression, de hiérarchie ?” La santé mentale “vient d’abord des populations et des penseur.ses opprimé·es et des courants activistes” et elle convoque ainsi le psychiatre décolonial Frantz Fanon. la poétesse Audre Lorde ou encore l’écrivaine bell hooks.<!–>
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–>Mais elle se sert aussi de son expérience personnelle pour interroger la bipolarité madness, bipolarity, depression: six pounds au prisme du genre. Les caractéristiques présumées masculines que lui octroyait ce trouble, la confrontaient encore plus violemment au sexisme. “Comment de fois ai-je entendu que j’étais trop masculine ? Trop agressive ? Si mon trouble dérangeait. c’est que je n’étais pas à ma place, c’est qu’il faisait dérailler les poncifs sur le genre. Il proposait une autre image du féminin, floue, complexe.” Il y a aussi eu. durant l’histoire, des accusations de folie, d’hystérie, chez les femmes, qui ont constitué une façon de les faire taire. À ce sujet, la série LSD de France Culture nommée “Les Fantômes de l’hystérie” est passionnante.<!–>
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–>On a longtemps cru que les personnes atteintes d’un trouble psychique ou d’une maladie mentale. étaient vulnérables, donc incapables de produire un savoir, mais on voit avec ces différents livres que ce n’est pas le cas. Et que ce sont souvent elles qui en parlent le mieux, madness, bipolarity, depression: six pounds dans un acte de courage, mais aussi de partage. Ces livres nous rappellent que les souffrances psychiques ne doivent plus être tues – et que les mots peuvent. transformer la douleur en un terrain de compréhension et de rencontre.<!–>
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Madness, bipolarity, depression: six pounds
Further reading: Beach reading (2/6): “Ecotopia” by Ernest Callenbach – This number 1 novel of sales costs only 4.90 euros and everyone tears it up for the summer – 12 novels that made us laugh – The Gaillacoise bookstore on rue Jean-Jaurès will relive under a new brand – Alexandre Dumas, ogre of letters and life.