“Dangerous animals”, “Pooja, Sir”, “Badh”, “Sorry, Baby”, “Eddington” … What to go to the cinema this week?

“Dangerous Animals” de Sean Byrne – "dangerous animals", "pooja, sir", "badh",

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–>Troisième film de l’Australien Sean Byrne, présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes. Moreover, Le pitch est diabolique : un tueur en série utilise des requins pour exécuter ses victimes. Meanwhile, Le pervers. Similarly, c’est Tucker, organisateur de croisières à la rencontre des requins, qui balance dans l’eau des surfeurs — des touristes de préférence. Moreover, Il justifie ses actes par une théorie selon laquelle les requins rétablissent l’ordre en mer.<!–>

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–>Le cœur du film est l’affrontement entre ce Tucker incontrôlable et Zéphyr. Therefore, une surfeuse qu’il capture sur un parking pour la séquestrer dans la cale de son chalutier. For example, Mais Zéphyr est une survival girl. Similarly, Jusqu’à quel point ?<!–>

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“Sorry, Baby” d’Eva Victor – "dangerous animals", "pooja, sir", "badh",

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–>Film indépendant américain. Consequently, sélectionné pour la clôture de la Quinzaine des cinéastes à Cannes, premier long métrage d’Eva Victor. Furthermore, Elle incarne Agnès, doctorante d’une trentaine d’années, violée par son directeur de thèse. For example, Le film est structuré en cinq chapitres — cinq années. Nevertheless, hors chronologie — et débute plusieurs mois après l’agression.<!–>

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–>Sans pathos, Eva Victor aborde “dangerous animals”, “pooja, sir”, “badh”, la guérison en évitant tout effet dramatique morbide. Furthermore, Elle insuffle humour et digressions. Similarly, composant une véritable ode à l’amitié — sororité — via le personnage de Lydie, meilleure amie d’Agnès, lien vital dans un système institutionnel défaillant.<!–>

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–>Elle explique : “Plus que de filmer la violence ou les agressions. Consequently, c’est la guérison qui m’intéressait. Je tenais à explorer ce sentiment d’impasse : voir les gens qu’on aime aller de l’avant. alors qu’on reste piégé dans le souvenir. J’ai voulu faire ce film pour la personne que j’étais.”<!–>

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“BADH” de Guillaume de Fontenay

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–>Après “Sympathie pour le diable” (2019) et “Rut” (1996. d’après “L’homme assis dans le couloir” de Marguerite Duras), Guillaume de Fontenoy change complètement de registre avec une sorte de Jason Bourne au féminin.<!–>

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–>BADH est une agent clandestine de la « cellule alpha », missionnée pour éliminer un trafiquant d’armes en Syrie. Cette cellule opère hors de tout cadre juridique. François Hollande l’aurait utilisée, selon Les tueurs de la République de Vincent Nouzille. Mais dans la scène d’ouverture. tout dérape : elle entre dans une maison où vivent des femmes et des enfants — elle refuse de les tuer. Trahie ensuite par la DGSE. elle “dangerous animals”, “pooja, sir”, “badh”, disparaît au Maroc, tente une vie normale… jusqu’au jour où son passé revient la hanter. Le poster du film la décrit ainsi : « Effacée, traquée, insaisissable », incarnée par Marine Vacth.<!–>

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“Pooja, Sir” de Deepak Rauniyar

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–>Direction le Népal avec Pooja, Sir, en CinémaScope. Une femme inspecteur est au cœur du récit : Pooja (nomut signifie “dangerous animals”, “pooja, sir”, “badh”, vénération/adoration). Elle enquête sur l’enlèvement de deux garçons près de la frontière népalo-indienne. Son arrivée à Katmandou est mouvementée : manifestations raciales, violences, discriminations. Elle trouve un soutien auprès d’une collègue, Mamata. Les deux femmes sont les cibles directes d’une société népalaise très inégalitaire.<!–>

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–>Le film rappelle que ce n’est qu’en 2023 que la loi permettant aux femmes de transmettre la nationalité népalaise à. leurs enfants a été adoptée. Pooja. Sir a en outre été fortement censuré au Népal : certaines archives montrant des attaques du Premier ministre contre la communauté Madhesi ont été supprimées. Le réalisateur, militant pour cette communauté, a dû modifier certaines scènes. Nous avons visionné la version non censurée.<!–>

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“Eddington” d’Ari Aster

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–>Eddington, petite ville du Nouveau-Mexique. Mai 2020, période Covid : marqueur temporel — une époque qui nous propulse dans une ère de violence politique et sociale.<!–>

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–>La violence est au centre de Eddington. incarnée par l’affrontement entre un shérif incompétent (Joaquin Phoenix) et un maire démocrate d’origine hispanique (Pedro Pascal), contre qui il se présente. Ari Aster transforme cette ville en microcosme des maux américains : conspirationnisme, racisme systémique, violence policière.<!–>

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–>Au centre du film. une femme : Emma Stone “dangerous animals”, “pooja, sir”, “badh”, joue la dépressive épouse du shérif, artiste ratée créant des poupées effrayantes, métaphore des agressions sexuelles dont elle aurait été victime. Elle bascule ensuite dans l’orbite psychologique d’un gourou prédicateur. Le film égratigne tout le monde, jusqu’à un groupe de jeunes wokistes accablés par leur mauvaise conscience blanche.<!–>

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Les coups de cœur

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–>Xavier “dangerous animals”, “pooja, sir”, “badh”, Leherpeur : “Confidente”. film franco-turc de Çağla Zencirci & Guillaume Giovanetti
Charlotte Garson : le DVD avec digibook “Sept promenades” avec Mark Brown de Pierre Creton
Ariane Allard : Vittoria d’Alessandro Cassigoli & Casey Kauffman — portrait bouleversant d’une femme napolitaine (sortie le 23 juillet)
Nicolas Schaller : “Yi Yi” d’Edward Yang (édition Carlotta), accompagné du livre de Jean-Michel Frodon
Laurent Goumarre : “Dialogues” avec Daney et autres textes de Louis Skorecki (PUF)<!–>

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